Nous sommes un couple franco-allemand, lié depuis longtemps à la biodynamie et l’anthroposophie.

Traductions de textes biodynamiques et anthroposophiques

Courage - deuxième partie

Extraits de livres et de conférences de la Dr. med. Michaela Glöckler 

en allemand dans: https://www.anthroposophie-lebensnah.de/lebensthemen/mut/ueber-ursprung-und-notwendigkeit-von-mut/

Le corps physique comme source de courage

Courage - deuxième partie

Sur quoi se fonde le courage dans le corps physique ?

Les conditions physiques du courage

  • Herméticité

La forme close de notre corps nous donne la possibilité d'être individuels et nous procure un sentiment cohésion intérieure. Nous ne nous confondons pas avec notre environnement, mais nous en sommes clairement séparés, habillés et protégés. Notre conscience de nous-mêmes se fonde sur ce corps physique - sur la conscience d'être une personne individuelle. Là où je me tiens, personne d'autre ne peut se tenir au même moment - c'est toi ou moi. Cette expérience est également à la base de l'égoïsme.

Mais la qualité de l'isolement peut aussi provoquer le sentiment d'être enfermé, d'être prisonnier de son corps - par exemple en cas de maladie accompagnée de douleurs ou d'autres malaises, ou encore dans des situations où l'on est submergé et où l'on ne peut pas se défendre. La vulnérabilité du corps physique est liée au sentiment élémentaire d'enfermement et de peur.

 

  • Expérience de force

 

Il existe encore une autre qualité du corps physique qui est décisive pour le développement du courage : l'expérience de la force. Le corps sain peut déployer de la force. Cette force nous vient de l'alimentation, de la transformation des substances, de la respiration et constitue la base du courage.

C'est l'éducation qui détermine si et comment cette vie de force est encouragée et entretenue dans le corps physique au cours de l'enfance. Les soins sensoriels jouent un rôle important à cet égard: Il est essentiel et extrêmement important que les enfants puissent se livrer sans entrave à leur besoin de mouvement, d'expérience et d'activité physique.

L'éducation au courage signifie par exemple que les enfants découvrent que leurs parents n'ont pas peur lorsqu'ils «dévaler une pente», qu'ils ne sont pas constamment rappelés à l'ordre pour qu'ils fassent attention. Quel triomphe lorsqu'un garçon a priori peureux trouve un jour le courage de grimper sur un grand et vieux sapin, presque deux fois plus haut que la maison dans laquelle il vit, et de crier à ses parents étonnés qu'il est en haut. Confirmer son courage en le félicitant et ne pas l'étouffer sous un flot de - «Mais tu m'as fait peur, tu ne sais pas que les branches peuvent aussi se casser. Il ne faut surtout pas que tu recommences» - etc., etc., est décisif. L'exercice physique nécessaire, une alimentation saine et des parents confiants sont les conditions les plus importantes pour que les enfants développent du courage dans le domaine physique.

Traduit de l'allemand par Rudolf Tille

 

 

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article